Face à la multiplication des événements climatiques extrêmes et leur cortège de dégâts, le gouvernement a lancé fin 2013 une réflexion sur les nouvelles solutions d’assurance agricole dans un pays où seuls 35% des exploitants sont assurés en raison des prix élevés des contrats actuels.

Un dispositif promu par le gouvernement…

Le 10 juillet dernier, S. Le Foll, ministre de l’agriculture a présenté aux organisations professionnelles et syndicales la première version d’un nouveau produit d’assurance agricole non obligatoire sous la forme d’un contrat socle réglementé.
Le dispositif soutenu par la FNSEA, financé grâce à un fonds doté de 100 millions d’euros abondé à hauteur de 20 millions d’euros par l’Etat vise à « donner les moyens à l’agriculteur de relancer un cycle de production » en diminuant le montant des primes.
En pratique, ce sont les assureurs qui proposeront un produit qui couvrira les dégâts sur le matériel de production, et indemnisera les agriculteurs pour leur permettre de relancer leur production, et non les pertes de récoltes.

…qui reste à peaufiner

Même si cette avancée répond en partie aux attentes des agriculteurs, il n’en demeure pas moins que la solution actuelle est insuffisante tant au niveau des tarifs que de la mutualisation des risques comme le souligne le MODEF. Il s’agit d’un défi pour les marketeurs des compagnies d’assurance pour offrir la solution la plus adaptée, sans oublier les perspectives de négociation de la future PAC.