Swiss Re vient de publier son évaluation des montants des catastrophes mondiales pour le 1er semestre 2015, près d’un mois après son principal concurrent, Muniche Re. Et le rapport dresse déjà un triste bilan…

 

33,8 milliards d’euros de pertes

C’est le montant évalué au titre des catastrophes naturelles et des désastres dus à l’activité humaine. Les catastrophes naturelles qui pèsent 29,8 milliards d’euros affichent une nette baisse (-39%) par rapport à 2014.

La part de l’homme diminue également de son côté : 4 milliards d’euros pour cette année contre 4,4 en 2014.

En bref, les montants sont moins importants que sur 2014, mais demeurent très élevés.

 

Pour être plus précis

Dans le détail, la majeure partie des pertes se concentre sur les catastrophes naturelles avec 11,7 milliards d’euros déboursés par les assureurs en baisse par rapport à 2014 (18 milliards d’euros).

On retrouve parmi les épisodes extrêmes dévastateurs, le tremblement de terre au Népal (5 milliards de dollars de pertes au global pour la reconstruction), la tempête Niklas qui a fortement perturbé le trafic aérien (Allemagne), celles qui ont ravagés les Etats-Unis ou bien encore les vagues de canicule (jusqu’à 48°C) qui ont durement frappé l’Asie en ce début d’année.

Additionnés, ils ont malheureusement provoqué le décès de plus de 18 000 personnes – dont la moitié pour le séisme népalais – et la destruction de plusieurs centaines d’habitations.

Au final, ce sont les Etats-Unis qui ont concentré la majeure partie des indemnités alors que le tremblement de terre n’a coûté « que » 160 millions d’euros aux assureurs.

Même si les pertes enregistrées par les assureurs sont en retrait par rapport à 2014, il n’empêche que les catastrophes climatiques ont été très meurtrières avec un climat particulièrement violent, ce qui incite à s’interroger sur l’amélioration des moyens de prévention, spécialement pour sauver des vies.