Début septembre a été marqué par des décrets relatifs à la création de nouveaux contrats d’assurance vie : les contrats vie-génération.

Avec l’obligation d’investir à minima à hauteur de 33% dans le financement des entreprises de taille intermédiaire, des sociétés civiles de placement immobilier contribuant au financement du logement social et à l’Économie Sociale et Solidaire, les contrats vie-génération encouragent les patrimoines les plus importants à l’investissement solidaire.

Ces contrats se caractérisent par un abattement supplémentaire de 20% des sommes transmises par décès à cumuler à l’abattement fixe de 152 500 € proposé par l’assurance-vie classique. Ce qui reste hors abattement supporte la fiscalité actuelle des contrats d’assurance-vie à savoir une taxation de 20% au-delà et 31,25% à partir de 700 000 €.

La rentabilité de ces contrats n’est cependant pas encore évaluée, car en grande partie dépendante des investissements complémentaires aux 33% obligatoires dans l’économie sociale et solidaire.

Allianz a été le premier acteur de l’assurance à annoncer mi-juillet la mise sur le marché de son contrat vie-génération, n’attendant donc pas les décrets. Ce premier contrat vie-génération est accessible à partir de 200 000 € et peut être souscrit jusqu’à l’âge de 69 ans. Afin de piloter la gestion du tiers des investissements soumis à l’investissement solidaire, Allianz dispose de fonds via sa filiale Allianz Global Investors et de partenariats avec 23 autres établissements notamment Edmond de Rothschild et Fidelity Investments. Crédit Agricole à fait de même le 12 septembre en dévoilant lui aussi son contrat.