Abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux, autant de fraudes dont sont victimes plus de la moitié des entreprises françaises. Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Quelle assurance choisir pour se couvrir ?

 

Types de fraudes et risques associés

Que la fraude soit interne, externe ou dite cyberfraude, les risques pour l’entreprise sont majeurs. Outre des dommages financiers conséquents, la fraude altère l’image et la réputation de l’entreprise. Selon une étude menée par Pwc en 2013/2014, la fraude épargne peu d’entreprises. Ainsi, 55% des entreprises françaises ont été victimes d’une fraude. Il est donc nécessaire de se prémunir contre ce genre de risques en souscrivant une assurance adaptée et en adoptant une démarche de prévention au sein de l’entreprise.

 

Prévenir et s’assurer

Dans l’idéal, l’assurance comprend la garantie d’une partie des pertes financières liées à l’acte de fraude, la prise en charge des éventuels frais juridiques, ou encore des frais de communication pour restaurer la réputation de l’entreprise. C’est ce que propose Euler Hermes qui porte une attention toute particulière à l’accompagnement de ses clients de A à Z. En effet, cette démarche inclut une activation rapide de l’indemnisation pour permettre une activité normale de l’entreprise, et va jusqu’à proposer une aide dans le maintien de la réputation de l’entreprise. Pour couvrir son client, l’assureur sera attentif aux précautions que ce dernier prendra pour diminuer le risque de fraude.

Ainsi, s’il est difficile d’imaginer le potentiel de créativité des fraudeurs, il est malgré tout possible de mettre en place des systèmes performants de détection et de prévention de la fraude. En 2014, 43% des fraudes dans les entreprises françaises ont été repérées grâce à des dispositifs automatiques de détection. Pour compléter cette démarche, il est préférable de mener en amont une action de sensibilisation et de communication au sein de l’entreprise, sur le thème de la fraude. En effet, communiquer sur les fraudes existantes et les diligences associées de l’entreprise peut éviter la généralisation de ces actes de malveillance. De plus, informer le personnel sur les pratiques de fraudes externes susceptibles de les atteindre (fraude « au président » par exemple) diminuera davantage les risques.

Assureur et clients sont complémentaires dans cette lutte, engagés dans une collaboration nécessaire pour assurer la rentabilité du contrat.