La saison des typhons qui s’étend de mai à octobre a commencé en Asie, avec malheureusement déjà plusieurs phénomènes à déplorer.

Le dernier en date, Nida, qui a touché Hong Kong, Manille et les Philippines en cette fin mois de juillet fait partie des plus dévastateurs, après Nepartak qui a frappé la région début juin.

La Chine qui se trouvait sur son chemin s’était préparé d’ailleurs à affronter des vents violents alors que Nida en a d’abord touché le sud ouest ainsi que Taïwan.

 

De premières estimations supérieures à plusieurs dizaines de millions d’euros

Plus de 15 000 personnes ont été touchées par Nepartak, et plus de 235 000 foyers ont été privés d’électricité. Selon l’agence EFE, chargée d’évaluer les dégâts

En effet, selon les premières estimations, les dégâts sont estimés à environ 43 millions de dollars rien qu’en Chine, qui a souffert en particulier dans la province de Guangzhou.

En parallèle, l’activité économique a été sérieusement ralentie avec l’annulation de nombreux vols.

Ces dégâts s’ajoutent à ceux subis également en Chine suite aux inondations qui ont sévi en 1ère partie de l’année 2016. Selon différentes sources, le coût global des pertes s’élèverait à 33 milliards de dollars alors que seulement 2% d’entre elles sont réellement assurées.

 

Une saison 2016 qui s’annonce moins intense

En dépit des importants dommages causés par les typhons, l’année 2016 devrait être moins intense que les précédentes, selon le Tropical Storm Risk affilié à l’University College de Londres. D’après l’étude, l’ampleur de ces évènements climatiques devrait être 20% inférieure à la moyenne sur la période 1965-2015.