44 millions, c’est le nombre de « micro-assurés » en Afrique

Ce marché semble promis à un bel avenir. Il permet aux ménages à faibles revenus n’ayant pas les moyens de souscrire à des produits d’assurance, de bénéficier de services adaptés. Simplicité, viabilité, prix abordables et attractivité, tels sont les enjeux de la micro-assurance. La tarification s’effectue de manière groupée, et repose sur le soutien mutuel.

Par exemple, dans le cas d’une couverture de risque d’incendie, les membres de la communauté vont venir en aide au ménage touché, généralement par un soutien en nature, comme la nourriture. Ce type de situation peut être comparé à un règlement de primes anticipé : offrir son aide aujourd’hui – qui sera rendue ultérieurement – revient à payer en avance une prime pour de futurs dédommagements.

Au forum économique mondial de Davos fin janvier dernier, la micro-assurance a été reconnue comme un outil efficace de lutte contre la faim.

Le directeur général de Swiss Re, Michel Liès, a présenté son programme de couverture des risques sur les cultures du continent Africain jusqu’en 2017, venant en aide à 1,4 millions d’exploitants.

La micro-assurance doit leur permettre de s’enrichir suffisamment pour, à terme, être en mesure de souscrire à des produits d’assurance classiques.